Christian de Portzamparc reçoit le Prix Charles-Abella
Tous les deux ans, l’Académie des Beaux-arts, l’une des cinq académies que rassemble l’Institut de France, réunit son jury pour décerner le Prix Charles-Abella, son Grand Prix d’architecture, à un architecte dont l’ensemble du parcours est remarquable.
Après Alvaro Siza Vieira (2019) et Henri Ciriani (2021), les membres de la section d’architecture de l’Académie ont souhaité saluer l’exemplarité de la trajectoire architecturale de Christian de Portzamparc.
Le Prix sera remis le mercredi 11 janvier 2023, sous la Coupole du Palais de l’Institut de France. Une exposition dédiée à « l’univers créatif » du nouveau récipiendaire se tiendra du 8 décembre 2022 au 22 janvier 2023 au Pavillon Comtesse de Caen de l’Académie des beaux-arts (Palais de l’Institut de France).
Équerre d’argent : dernière ligne droite
A mesure que l’événement approche, les rédactions du Moniteur et d’AMC dévoilent les finalistes du Prix de l’Équerre d’Argent qui sera remis le 21 novembre prochain.
Comme chaque année, les 25 réalisations nommées se répartissent en cinq catégories et peuvent prétendre aux prix suivants : « Première œuvre », « Culture, jeunesse et sport », « Habitat », « Lieux d’Activités » et, enfin, « Espaces publics et paysagers ».
Hormis ces prix, l’opération qui surpassera toutes les autres aux yeux des jurés décrochera la 40e Équerre d’argent. Dans son ensemble, le palmarès sera l’occasion de saluer le travail mené par les concepteurs, et les maîtres d’ouvrage des opérations lauréates.
L’an dernier, l’Équerre d’argent avait été attribuée aux équipements de services publics de Neuvecelle, en Savoie, conçues par le trio d’agences Atelier PNG, Atelier Julien Boidot et Emilien Robin.
Ne ratez rien sur l’édition 2022 en suivant ce lien.
Saint-Sernin en lice pour le Prix européen de l’espace public urbain
Depuis 2000, le Prix européen de l’espace public urbain, porté par le Centre de culture contemporaine de Barcelone, récompense les meilleures interventions de création, de transformation et de récupération effectuées sur des espaces publics de villes européennes.
Une distinction biennale qui revient cette année et qui enregistre un nombre record de 326 inscriptions finalisées, donc autorisées à concourir. Et parmi celles-ci, 5 finalistes dont un projet français : la place Saint-Sernin à Toulouse.
Dessiné par Joan Busquets et Michel Desvignes et réalisé en 2020, le projet a permis de rendre aux toulousains les abords de la cathédrale emblématique de la Ville en supprimant la voiture et en rendant à ses abords les arbres perdus.
Un concurrent sérieux face à d’autres opérations de qualité, parmi lesquelles la restauration du Catharijnesinge à Utrecht, une piscine temporaire participative à Bruxelles, l’aménagement des alentours de la cathédrale Lund en Suède, et un jardin communautaire sur un terrain vague à Riga.
Verdict attendu le 14 et 15 novembre à l’occasion d’une cérémonie publique qui se tiendra au Centre de culture contemporaine de Barcelone.
Julien Beller dans les colonnes de batiactu
On termine cet HebdoMAF par une parole, celle de l’architecte JulIen Beller, dans les colonnes de batiactu.
Spécialiste du logement d'urgence et d'architectures festives, il a fondé le 6b, une friche industrielle de 7.000 m² située à Saint-Denis qui réunit près de 200 ateliers de création. Enseignant à l'École de Paris La Villette, où il a obtenu son diplôme en 2004, l'architecte est aussi membre du collectif Exyzt, qui construit des architectures éphémères dans des espaces délaissés. C'est avec ce collectif qu'il a imaginé le Pavillon de la France à la Biennale internationale d'architecture de Venise en 2006.
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20 décembre 2024