Cette semaine l’HebdoMAF vous présente les 5 aspirants au Prix de la Première Œuvre, la rénovation complète de la Coupole du Lycée Henri IV, Odile Decq au Louvre et la lettre ouverte de l’Ordre des architectes au président de la République.
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Découvrez les 5 aspirants au Prix de la Première Œuvre 

Le 21 novembre prochain, les revues « AMC » et « Le Moniteur » organisent la 40ème édition du Prix de l’Équerre d’argent. Cette année encore, la catégorie « Première Œuvre » récompensera le travail d’une jeune équipe.

Les 5 candidats à cette distinction, soutenue par la MAF, sont présentés dans les colonnes du site d’informations en ligne www.lemoniteur.fr :

  • Passerelle piétonne à Brides-les-Bains (Savoie)
    • Maîtrise d’ouvrage : commune de Brides-les-Bains.
    • Architecte : Nu Architecture & Ingénierie.

 

  • Salle associative et réhabilitation de l’ancienne école à Tréméven (Côtes-d’Armor)
    • Maîtrise d’ouvrage : commune de Tréméven.
    • Architecte : BRA.

 

  • Transformation d’un corps de ferme en habitation à Sap-en-Auge (Orne)
    • Maîtrise d’ouvrage : SCI Le Costil.
    • Architecte : Anatomies d’architecture.

 

  • Aire de jeux et parking à Tourcoing (Nord)
    • Maîtrise d’ouvrage : SEM Ville Renouvelée.
    • Architecte : Exercice.

 

  • École maternelle à Vendegies-sur-Écaillon (Nord)
    • Maîtrise d’ouvrage : commune de Vendegies-sur-Écaillon.
    • Architecte : Studio Rijsel.

Rénovation complète pour la Coupole du Lycée Henri-IV

Fortement dégradée depuis de nombreuses années, la coupole du lycée Henri-IV à Paris (Vème) vient de retrouver tout son lustre grâce à une rénovation conduite par Île-de-France Construction Durable, sous la maîtrise d’œuvre de Jean-François Lagneau, architecte en chef des monuments historiques.

Les travaux ont été réalisés de l’été 2020 à l’été 2022, pour un coût de 3,2 millions d’euros. Ils ont notamment porté sur la reprise des couvertures en plomb, la révision de la charpente du dôme, la restauration des vitraux et des palmiers en chêne à décors stuqués ou encore la mise en lumière de la fresque de Jean Restout (1692-1768) représentant l'Apothéose de Saint-Augustin terrassant l'hérésie.

Aux Tuileries, Odile Decq livre son Green Pavilion à « Paris+ par Art Basel »

Ne dites plus FIAC ! Après 47 ans de bons et loyaux services, la Foire tire sa révérence et devient Paris + Art Basel. Le géant mondial des manifestations contemporaines s’associe ainsi à la ville pour « créer une semaine dynamique qui amplifie encore davantage la résonnance internationale de la ville en tant que capitale culturelle » comme l’explique Marc Spiegler, le directeur d’Art Basel.

C’est dans ce contexte que l’architecte Odile Decq présentait son « Green Pavilion ». Cette création, disponible à la vente, lui a été commandée par la Galerie Philippe Gravier qui souhaitait une œuvre d'art « iconique » mais aussi fonctionnelle.

Le « Green Pavilion » offre donc toutes les qualités d’une serre (ambiance protégée pour le bien-être des espèces les plus délicates) qui peut aussi accueillir des convives autour d’une table centrale.

Transparent le jour, il est éclairé par des bougies la nuit.

L’Ordre des architectes s’oppose aux panneaux solaires installés sur les bâtiments historiques

Produire davantage d’énergie propre, l’Ordre est pour, bien sûr. Mais certainement pas au détriment de la qualité esthétique et culturelle des centres historiques. C’est ce qu’explique une lettre ouverte au Président de la République diffusée sur le site de l’institution (www.architectes.org).

Dans le collimateur, un amendement proposé par la Commission aménagement et développement durable du Sénat dans le cadre de la loi « production des énergies renouvelables », qui vise à supprimer l’accord (avis conforme) de l’ABF concernant l’installation de panneaux photovoltaïques dans les centres historiques. Dit autrement : la possibilité d’installer des surfaces photovoltaïques sur le patrimoine. L’Ordre avance un argument contre : la surface concerne 6% de l’espace national, soit une part infime, sur laquelle l’installation de ces panneaux aurait de dramatiques conséquences « symboliques, culturelles et esthétiques ».