? 23 lauréats pour inventer une deuxième fois la Métropole du Grand Paris
Sur le modèle du concours « Réinventer Paris », « Inventons la Métropole du Grand Paris 2 » proposait 27 sites ouverts à l’inventivité et l’ingéniosité des constructeurs prêts à relever le défi. Au final, ce sont 23 sites qui ont été l’objet d’une âpre adversité entre des équipes multidisciplinaires composées d’architectes, d’ingénieurs, de promoteurs, d’investisseurs et de start-ups.
Dévoilés le 19 Juin par Patrick Ollier, maire de Rueil-Malmaison et président du concours, les lauréats furent choisis parmi une finale opposant plus de 85 équipes, bien décidées à remporter un lot de ce concours hors norme : 2 milliards d’euros d’investissements et 475 000m2 de constructions nouvelles.
S’il s’agit du concours « Inventons la Métropole du Grand Paris 2 », c’est dû à une précédente édition, en 2017. Aboutissant à un projet de construction de plus de 2 millions de m2 nouveaux et à quelques 7 milliards d’euros d’investissements, les 51 projets lauréats sont loin d’être construits ou d’être en mesure de l’être. Aujourd’hui, seul un projet (campus Urban-Valley à Stains-Pierrefite) est en construction et 5 demandes de permis de construire ont été déposées pour l’ensemble des autres projets.
? Comment protéger le patrimoine face au tourisme de masse ?
C’est la question que se posaient les architectes présents à Bakou à l’occasion du « Forum International de l’Union Internationale des architectes ». Pour ceux ayant fait le déplacement jusqu’en Azerbaïdjan, il aura été question de réfléchir aux problématiques de la ville actuelle pour en dessiner les réponses architecturales.
Ainsi, comment répondre au double enjeu de préservation et de mise à disposition de monuments historiques ultra fréquentés, mais totalement inadaptés à ces flux de personnes importants ? Comment penser la ville comme une unité créatrice de cohésion et d’inclusion alors que les centres se dépeuplent au profit des hébergements touristiques ?
Pour respecter l’identité et l’harmonie des villes, plusieurs solutions ont été proposées à l’issue des différentes tables rondes autour desquelles s’échangeaient idées, retours d’expériences et perspectives. Des idées et des pistes de réflexion à partager avec l’UNESCO et les filières touristiques afin que chacun apporte ses éléments de réponses propres.
? Une convention intègre le BIM au diagnostic de Notre-Dame
Le BIM dépasse le cadre de la phase construction. Nous évoquions il y a peu l’apport de cet outil informatique lors de phase de déconstruction, et la facilité apportée dans la gestion des déchets de chantiers et de leur extraction.
Aujourd’hui, c’est une autre étape du projet qui est harmonisée par le BIM : la phase de diagnostic. Autodesk, éditeur de logiciel américain, en s’associant au Groupement des entreprises de restauration des monuments historiques (GMH) propose son outil avec l’ambition de poser une analyse fine des éléments fragilisés de la structure.
En collectant les données de la société Art Graphique et Patrimoine, spécialisée dans la modélisation 3D de la Cathédrale, l’outil doit permettre, via une analyse « point par point » de dresser un avant/après précis. Cette première étape devra conduire à la seconde, plus connue des outils BIM : faciliter le travail collaboratif des équipes œuvrant à la restauration de l’édifice.
? Les sites bénéficiaires du Grand Loto du Patrimoine dévoilés
C’est la phase 2, d’une mission confiée par le gouvernement à Stéphane Bern en début de mandature. L’an passé, le loto du Patrimoine avait fait la une de la presse avec la mise sur le marché de ce nouveau jeu d’argent ayant pour fonction principale d’alimenter une cagnotte destinée à sauver le patrimoine français le plus en danger.
Après le succès de cette collecte et les 22 millions d’euros collectés contre 15 estimés, il fallait bien arbitrer parmi les 3 500 sites à préserver, signalés par la population en 2018. C’est chose faite depuis le 11 Juin et l’annonce par Franck Riester, ministre de la culture et Stéphane Bern, des 103 sites sélectionnés.
Au final, ces sites émaillent le territoire a raison d’au moins un par département (métropole et Outre-Mer) et sont représentatifs d’une très grande variété de construction, allant des édifices religieux aux maisons d'architectes, en passant par les sites industriels et les moulins, sans oublier les jardins.
Pour poursuivre sur cette belle dynamique, une nouvelle série de tickets est d’ores et déjà disponible jusqu’au 14 juillet prochain, date du prochain tirage du Super Loto du Patrimoine.