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? Le BIM au menu d’une journée 100% numérique organisée par l’Ordre
Alors que l’Ordre Régional d’Île-de-France organisait sa première édition des « Rencontres du numérique » le 22 février, Olivier Celnik, conseiller ordinal référent sur ces questions revient sur la plus numérique des pratiques architecturales : le BIM.
Dans un contexte de frictions récentes entre des représentants d’architectes et l’éditeur d’Autodesk sur fond de craintes de voir les données des maîtres d’œuvre utilisées par d’autres acteurs de la construction, il s’agit de rassurer sur les craintes suscitées.
Fantasmées ou bien réelles, ces réticences n’obèrent pas le fait que le BIM est « la potion magique des petites structures, permettant de faire aussi fort et efficace que les gros » selon le représentant ordinal. Voilà le fondement de cette première édition qui en appelle d’autres : offrir aux architectes l’occasion de dédiaboliser les pratiques digitales en faisant la lumière sur les opportunités qu’elles ouvrent.
? Les ZAC ne sont plus les bienvenues en périphérie des villes
Elles n’ont plus la cote mais elles continuent pourtant de s’étendre, les zones commerciales sont de plus en plus pointées du doigt. Les élus écologistes déplorent une aberration entre des rendements agricoles amoindris par le réchauffement climatique et la disparition de centaines d’hectares agricoles. Plus généralement, les riverains reprochent à ces zones de dévitaliser les cœurs de ville en proposant une banalisation du territoire qui ne satisfait personne.
Malgré les fronts qui s’ouvrent contre ces projets partout en France (7 000 signatures pour une pétition à Rennes, 16 000 signatures contre le projet « Open Sky » à Cannes), 3 millions de m² ont d’ores et déjà validés, dont 85% en périphérie. Mais la tendance s’inverse, avec près de 65% des surfaces commerciales proposées refusés par élus locaux, s’appuyant sur le plan gouvernemental « Action cœur de ville », bien porté par la loi ELAN. Il faut bien lui reconnaître quelques avantages dans certains cas de figure …
? L’écologie du bâtiment : que de bonnes raisons d’être vert de joie !
Comment faire des villes plus vertes dans un contexte de densification intensive des cœurs de ville, tout en proposant des réalisations au budget cohérent ? Equation complexe qui nécessite en plus l’intervention de spécialistes tels que les naturalistes ou les écologues pour s’assurer de la bonne réalisation des espaces verts.
« Il faut écosystémiser les projets, et ne plus seulement les verdir » selon Marc Barra, écologue. Quézaco ? Apporter l’expertise nécessaire pour que l’écologie d’une construction nourrisse la biodiversité et soit utile aux occupants.
Dans les faits, cela induit des réductions de températures, des jardins partagés qui permettent de purifier l’air ambiant en absorbant jusqu’à 50% des particules fines, tout en étant créateur de tissu social et sans impliquer une explosion du prix du m² et des charges de copropriété. Oui, cela est possible et existe déjà !
? A quoi ressemble le cadre de vie des français ?
A quoi ressemble la maison type des français ? C’est la question à laquelle a répondu le site MeilleursAgents en proposant une étude détaillée du logement hexagonal. A 56%, les français vivent dans un logement individuel, pour un total de 19.7 millions de construction au total.
Dans 95.2 % des cas, ces maisons sont dotées d’un jardin et à 85.2 % d’un parking privatif. Pour ce qui est de la taille moyenne des logements individuels, elle est de 112.2 m² pour un peu moins de 5 pièces, avec un prix au m² moyen de 1 894 €.
Bien sûr ces chiffres cachent des disparités entre les régions. Ainsi, la région Poitou-Charentes est faite à 78% de logements individuels, alors qu’à Paris, à 99% des résidences sont des appartements. Idem pour le prix du m² : 13 610 € / m² à Saint-Jean-Cap-Ferrat, ville la plus chère de France, 469 € / m² à Tréveray, dans la Meuse. C’est pourtant très sympa Tréveray …
L’architecte japonais Sou Fujimoto a de grands projets pour Paris. Après le projet « Mille arbres » prévu pour 2022 à la Porte Maillot de Paris, c’est au tour de la Seine-Saint-Denis d’être le siège du génie créatif nippon. Dans le cadre du concours « Inventons la métropole du Grand Paris », Sou Fujimoto a séduit en proposant un « Village vertical ».
A Rosny-sous-bois, cette tour signal sera le premier contact avec la ville des usagers de la future extension de la ligne 11 du métro qui débouchera à ses pieds.
Une réalisation magistrale de 28 000 m² qui sera composée à hauteur de 13 000 m² de bois, stockant 10 000 tonnes de CO2, l’équivalent de 200 hectares de forêt, de 2 800 automobiles ou de 15 ans de chauffage au gaz de 1000 habitations.
Beau, écolo, multifonctionnel et orienté vers le bien être des usagers. Du Sou Fujimoto dans le texte …