Les titres de chaque paragraphe sont cliquables pour vous proposer l’article original.
? Mairie de Courbevoie, les jumelles en Hér(m)itage.
Pour Jacques Kossowski, il serait dommage de perdre à nouveau 15 ans dans l’affirmation du dynamisme du premier quartier d’affaire européen. C’est en effet le délai qui menace de s’écouler si le projet Hermitage, deux tours jumelles de 380 mètres de haut à la Défense, est obligé d’être requalifié et modifié. Pour l’élu, il s’agit, à la manière de la Grande Arche de l’époque mitterrandienne, d’envoyer un message puissant d’unité nationale dans la course mondiale.
Et quel meilleur message que deux colosses dressés l’un à côté de l’autre pour soutenir le « France is back » d’Emmanuel Macron ?
Une France qui n’a pas peur de mener de grands projets, une France qui sait avancer en se libérant de son propre carcan administratif, une France qui assume son libéralisme éclairé … voilà aussi ce qui peut se cacher derrière un projet architectural d’envergure, selon Jacques Kossowski.
? Stades russes : héros d’un jour, perdus pour toujours
Ils ont fait vibrer des millions de supporters durant le mondial, mais aujourd’hui, quel avenir pour les stades russes ? Après une rénovation à grands frais qui en fait la Coupe du Monde la plus chère de l’histoire (3,4 milliards d’euros), il paraît étonnant que la question pâtisse d’une absence de réponse.
Pourtant, parmi les pistes les plus probables envisagées, la conversion en marchés à ciel ouvert tient la corde. Une alternative balayée d’un revers de main par Vladimir Poutine qui ne souhaite pas revivre un remake des années 90, ou le Loujniki était le temple des vendeurs à la sauvette pendant la crise.
Le plus bel avenir pourrait résider dans les clubs de football locaux. Mais, entre des stades dans des villes qui n’ont même pas de club de football et d’autres où l’affluence avoisine les 2000 supporters par match, les fantômes des stades du mondial brésilien 2014, à l’abandon, semblent se rapprocher rapidement.
? Michel Possompès, du crayon à la plume
Michel Possompès est un architecte qui aime prendre la plume. Après un premier livre « La Fabrication du projet » paru en 2016, le voilà de retour avec « Mes clients et moi ». A travers le prisme de ses propres expériences, l’archi-écrivain vise à plonger le lecteur dans ce qu’est l’architecture et ses frontières.
28 histoires authentiques composent cet ouvrage, et sont autant d’occasions de comprendre où se fait l’architecture : partout. « Sur un coin de table, à l’agence, dans les ateliers, en voyage, au hasard d’une rencontre », la diversité et la complexité de l’exercice du métier d’architecte est polymorphe selon Patrick Bouchain, architecte et scénographe.
Le livre est disponible sur les sites marchands, et publié par les éditions Eyrolles.
? 4 prétendants pour une halle portuaire
Dans le cadre de la métamorphose de la halle portuaire J1, dans le secteur de la Joliette à Marseille, la GPMM (Grand port maritime de Marseille) a présélectionné quatre groupements pluridisciplinaires :
- DCB International, promoteur (Lyon) ; Jacques Rougerie (Paris) et Carta Associés (Marseille), architectes ; BG Ingénierie, BET (Châteaubourg) ;
- Quartus, promoteur (Paris), Foster + Partners (Londres, Royaume-Uni) et Tangram Architectes (Marseille), architectes ;
- Redman, promoteur (Aix-en-Provence), Eiffage Construction, entreprise (Marseille) ; Corinne Vezzoni & Associés (Marseille) et NP2F (Paris), architectes ; Artelia, BET (Marseille) ;
- Vinci, promoteur (Boulogne-Billancourt); Caisse des dépôts (Paris) ; Reichen et Robert & Associés Architectes Urbanistes, architecte (Paris).
Il s’agit de trouver une nouvelle utilité à la halle de 25 000 m², en mixant activités industrielles, commerciales, immobilières, culturelles et de loisirs, tout en restant compatible avec l’activité portuaire. Le lauréat sera désigné à la fin de l’année 2018.
? En matière de BIM, la France devant les States
Nicolas Régnier, le président de Datasoluce, éditeur de solutions BIM, a confié au Moniteur ses impressions après un séjour aux Etats-Unis. Parmi les enseignements qu’il ramène dans ses bagages, le fait que la pratique française du BIM soit reconnue pour son avance technologique, et que le marché américain ne demande qu’à être challengé. Il apparaît également que les concepteurs américains ne possèdent pas d’avance particulière dans leur utilisation de l’outil numérique, quand ils n’accusent pas un profond retard.
Plus largement, Nicolas Régnier en profite pour livrer un regard frais et optimiste sur le modèle de l’entreprenariat français, en saluant par exemple les différents organes de soutiens et d’accompagnement tels que la BPI, Business Tech ou French Tech.
Après ces trois mois concluants, il prépare déjà ses bagages pour un nouveau voyage prévu en septembre.