Journées Nationales de l’Architecture | La 9e édition aura lieu fin octobre
Les Journées nationales de l’architecture (JNA) reviennent pour leur 9e édition du 18 au 20 octobre 2024, avec pour thème « Nouvelles vies des bâtiments et nouvelles pratiques de l’architecture ». Cet événement, organisé par le ministère de la Culture, vise à faire découvrir l’architecture, ses métiers et ses enjeux sociétaux au grand public.
Cette année, l’accent sera mis sur les défis actuels de la profession : la neutralité carbone, l’utilisation de matériaux bio et géosourcés, la prise en compte du vivant, la protection de la biodiversité et la réhabilitation des bâtiments. Ces enjeux mettent en lumière le rôle central des architectes dans la construction et la transformation de notre environnement bâti.
Les JNA 2024 promettent une programmation riche en rencontres, débats, visites d’agences et de chantiers à travers toute la France métropolitaine et d’outre-mer. Cet événement national offre une opportunité unique de sensibiliser le public aux évolutions de l’architecture et de valoriser l’expertise des architectes face aux défis environnementaux et sociétaux actuels.
Claire Schorter | Lauréate du Grand Prix de l’urbanisme 2024
Claire Schorter, architecte et urbaniste, remporte le Grand Prix de l’urbanisme 2024. Le jury a salué son approche novatrice qui allie écologie et conception urbaine, plaçant l’humain et le vivant au cœur de ses projets.
Fondatrice de l’agence Laq, elle s’efforce de réconcilier ville et nature dans chacune de ses réalisations. Son parcours, jalonné d’expériences chez des architectes renommés, l’a conduite à développer une vision unique de l’urbanisme, privilégiant l’hospitalité et la résilience.
Ses projets emblématiques, comme l’île de Nantes ou le quartier Hébert à Paris, témoignent de sa volonté de réparer les lieux, restaurer les sols et accueillir la biodiversité. Elle parvient ainsi à créer une cohabitation harmonieuse entre densité urbaine et paysage naturel.
La démarche de Claire Schorter répond aux enjeux climatiques actuels tout en offrant des espaces de vie agréables pour les habitants. Son approche holistique de l’urbanisme, qui allie considérations écologiques et bien-être humain, ouvre la voie à une nouvelle façon de concevoir et construire nos villes de demain.
Maternité et carrière | Une enquête inédite de l’Unsfa
L’Union nationale des syndicats français d’architectes (Unsfa) lance une enquête en ligne inédite sur le rapport entre la maternité et la carrière des femmes architectes dirigeantes. Cette initiative vise à mieux comprendre les défis auxquels sont confrontées les professionnelles du secteur.
L’enquête poursuit trois objectifs principaux :
- Cartographier les différentes trajectoires des femmes architectes dirigeantes, en fonction de leur situation, vis-à-vis de la maternité
- Identifier les perceptions au sein de la profession sur cette question peu abordée, ainsi que les éventuelles discriminations
- Proposer des solutions concrètes pour permettre à chaque femme architecte de mener la carrière de son choix, quelle que soit sa situation personnelle
L’Unsfa espère une forte participation afin d’obtenir des résultats représentatifs. Une seconde phase d’entretiens approfondis pourrait suivre pour recueillir des témoignages détaillés.
Cette démarche s’inscrit dans une volonté de mieux prendre en compte les enjeux de l’égalité professionnelle et de la conciliation vie privée/vie professionnelle dans le secteur de l’architecture. Elle devrait permettre de faire émerger des pistes d’actions pour améliorer la situation des femmes architectes.
Pour répondre à l’enquête, cliquez ici.
Jardin d’Eve | Un pavillon en pierre signé Gilles Perraudin
Dans les Bouches-du-Rhône, l’architecte Gilles Perraudin a conçu un élégant pavillon d’accueil au cœur de la célèbre carrière de Fontvieille. Cette réalisation de 70 m² baptisée « Jardin d’Eve » s’inscrit harmonieusement dans le paysage des Alpilles. Le tout en rendant hommage à l’architecture de pierre dont Gilles Perraudin est un fervent défenseur depuis les années 1990.
Le bâtiment se distingue par sa composition axiale et ses bassins d’entrée, clin d’œil au Taj Mahal. À l’intérieur, des blocs de pierre découpent les volumes et créent ainsi de microsalons.
L’architecte s’est imposé une contrainte créative en taillant chaque bloc en deux parties égales selon une diagonale. Leur empilement et leur rotation génèrent des ouvertures aux formes originales, qui produisent un jeu de lumière psychédélique. Cette approche inventive, inspirée du mouvement littéraire Oulipo, allie ingéniosité architecturale et harmonie esthétique, ce qui fait de ce pavillon une ode à la pierre et à la créativité.