Dans le tumulte de votre quotidien, il est l’heure de retrouver votre bouée de sauvetage hebdomadaire. Cette semaine nous vous parlons d’architecture à l’UNESCO, d’une tour à la base plus étroite que son sommet, d’un concours aux odeurs de crêpes et de cidre, d’une citadelle repensée par Renzo Piano et de la revalorisation des déchets de la construction.

Tout ce qu’il faut savoir est dans l’HebdoMAF 42 !
HebdoMAF

Les titres de chaque paragraphe sont cliquables pour vous proposer l’article original.

 

 
? L’union Internationale des Architectes et l’UNESCO associées pour une architecture profitable à tous.


Afin de promouvoir des solutions architecturales profitables à toutes les communautés, l’Union Internationale des Architectes et l’Unesco viennent de signer un protocole d’accord. En travaillant en étroite collaboration avec l’instance culturelle des Nations Unies, les architectes ont vocation à exposer les solutions mise en œuvre avec les gouvernements locaux et la société civile.
A la clé, il s’agit de développer des synergies nouvelles grâce à la désignation de Capitales mondiales de l’architecture agissant comme des interfaces d’échanges et de partages des idées.

 


? Une base plus étroite que le sommet : la tour Alto, ce défi architectural


Logée en plein cœur du quartier économique de la Défense en région parisienne et dessinée par IF Architectes, la tour Alto impose aux équipes de maitrises d’œuvre une ingéniosité décuplée pour relever plusieurs défis : une construction rapide, la répartition du poids de l’édifice et l’exiguïté du site de construction.
Sur un rectangle de 700m², les 150 mètres de hauteur s’évaseront de sorte que le dernier étage propose 1500 m² de plancher. Entre la répartition des charges liées au porte-à-faux et la réalisation d’étages tous différents, le chantier est « compliqué mais pas impossible » selon les équipes de Bouygues Bâtiment Île-de-France.

 


? 5 équipes prennent les Rennes du projet


Rennes Métropole, Samsic et la Ville de Rennes viennent de sélectionner 5 agences d’architecture parmi 84 candidatures pour la réalisation d’un ensemble mixte, dont une tour de 85 mètres de haut dans le quartier EuroRennes Gare. Les équipes auront trois mois pour présenter un projet approfondi, avant la désignation du lauréat dans le courant du mois d’avril 2019. La livraison est prévue entre 2023 et 2024 en fonction des différents lots.


Composition des équipes finalistes :

  • Sou Fujimoto (Tokyo) : Dream (Paris) et a/LTA (Rennes
  • Julien De Smedt Architectes (Copenhague et Bruxelles) : Stéphane Maupin (Paris) et Maurer et Gilbert Architectes (Rennes)
  • Jakob+MacFarlane (Paris) : Jacques Boucheton architectes (Nantes) et Atelier L2 (Rennes)
  • Marc Mimram (Paris) : Brenac & Gonzalez et associés (Paris) et Line Up Architecture (Rennes)
  • Bruther (Paris et Lausanne) : Christian Kerez (Zurich et Berlin) et David Cras (Rennes)

 

 

Une forteresse à qui l’on offre une deuxième jeunesse


Connue pour ses hortillonnages, sa cathédrale et son président de la République en exercice, Amiens a également sa réalisation signée Renzo Piano. Nichée dans une citadelle construite sous le règne d’Henri IV, l’Université de sciences humaines est un subtil mélange d’architecture classique et contemporaine. Les usagers naviguent autour d’une agora qui occupent l’espace de l’ancienne place d’armes, profitent des volumes et des jeux de lumières que confèrent les grandes ouvertures vitrées et jouissent d’un bâtiment orienté sur son environnement direct afin de désenclaver le savoir et s’ancrer directement dans la ville.

Déjà en service, la faculté devrait être inaugurée en Mars prochain par Emmanuel Macron en personne.

 

 
? Des arguments bétons pour la revalorisation


14 acteurs de la filière Bâtiment et Déchets se sont unis pour organiser une lutte coordonnée et efficace contre les déchets de la construction. En réalisant un état des lieux de la filière et en proposant des solutions concrètes pour améliorer la collecte et la revalorisation des déchets, les différents acteurs souhaitent lutter efficacement contre le dépôt sauvage, valoriser les circuits de réemploi et faciliter l’utilisation des ressources disponibles des bâtiments en fin de vie.
Cette étude servira à alimenter les travaux législatifs sur la transposition des directives européennes « déchets » au printemps prochain.