Une résidence étudiante « hybride » et « modulable » à Paris-Saclay
Réalisée par 1001 Vies Habitats, en co-maîtrise d’ouvrage avec l’EPA Paris-Saclay, associé à l’Association Logement Jeunes Travailleurs et aux cabinets d’architectes Bruther et Baukunst, la résidence Rosalind Franklin, au cœur du quartier de l’École polytechnique du Campus urbain de Paris-Saclay est lauréate, depuis peu, du prix de l’Équerre d’argent dans la catégorie « Habitat ».
Elle comprend 192 logements sociaux étudiants, dont 36 colocations en T4, des espaces communs (salles de travail, laverie, salle polyvalente et salle de sport), le tout articulé autour d’un parking public de 425 places, situé au 1er et 2ème étage, et d’un local commercial de 250 m2.
La conception du quartier où est implantée la résidence trouve ses inspirations dans les figures urbaines des campus américains, avec une succession d’îlots ouverts sur des places et espaces verts favorisant une continuité entre les espaces publics et privatifs. Le bâtiment en forme de U donne sur un vaste jardin intérieur largement ouvert sur le domaine public grâce à la totale transparence du rez-de-chaussée traité en double hauteur.
Les plateaux habitables, d’environ 16 m de profondeur, offrent des possibilités d’aménagement multiples et polyvalents, agrémentés par un éclairage naturel présent sur tout le pourtour de l’enveloppe du projet.
A l’avenir, il serait ainsi aisé de convertir des T4 en T1 ou bien d’accueillir des mezzanines complémentaires dans les volumes double hauteur au rez-de-chaussée. La flexibilité des usages offrira même la possibilité de transformer le 1er et le 2ème étage, soit 50% du parking, en locaux tertiaires ou en logements.
Archigraphie 2020 : le calme avant la tempête
La publication biannuelle d’Archigraphie, produite par l’Ordre des architectes est en temps normal l’occasion de faire le point sur la santé de la profession. Seulement cette année, le décalage est colossal entre les résultats affichés et la réalité du terrain après le passage du COVID.
Pour autant, cette nouvelle édition permet de constater la dynamique positive qui portait le secteur de la construction, il y a quelques mois à peine.
Dans un édito introductif, Elizabeth Gossart, conseillère nationale de l’Ordre, rappelle quelques chiffres clés : « entre 2015 et 2018, le logement neuf, a augmenté de 14% en volume, et les architectes ont vu leur situation s’améliorer, avec une évolution de 5 points du montant de travaux déclarés à la MAF entre 2012 et 2018 ».
Conscient que ces chiffres peuvent nourrir une certaine nostalgie auprès des concepteurs, l’Ordre propose d’orienter sa publication sur une dimension qui ne devrait pas être impactée par le COVID : la place grandissante des femmes dans le monde de l’architecture.
En s’appuyant sur une étude du Crédoc, le centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie, l’Ordre confirme une tendance : en 20 ans, la part des femmes architectes est passée de 16,6 à 30,7%.
Une progression considérable qui toutefois n’occultera pas à elle seule les axes de progression, en matière de revenus, de pensions de retraite ou de pénalités liées à la maternité.
La publication est à retrouver en suivant ce lien.
Replay webinaire : la sinistralité du sol
Les sinistres du sol sont une des causes les plus anciennes et les plus coûteuses pour l’assurance. La réglementation impose des exigences de plus en plus nombreuses et la nécessité de faire réaliser des études de sol n’est plus à démontrer.
Dans les faits, dans de trop nombreux cas, les études sont insuffisantes voire inexistantes. L’architecte, par son devoir de conseil, a un rôle primordial.
La jurisprudence est très constante sur le sujet : « l’architecte est tenu d’un devoir de conseil vis-à-vis du maître d’ouvrage : il doit concevoir un projet réalisable qui tient compte des contraintes du sol ».
Découvrez le webinaire du 30 octobre dernier qui aborde les obligations légales en matière d’études de sol et notamment les dernières mesures réglementaires en zone argileuse. Il est illustré de nombreux exemples et apporte des conseils concrets et des arguments pour convaincre les maîtres d’ouvrage, parfois réticents à financer les études préalables nécessaires.
Animé par Michel Klein, directeur des Sinistres de la MAF & Cyrille Charbonneau, docteur en droit.
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22 novembre 2024