Bonjour Marie de Nervo ! Bienvenue à la MAF, dont vous êtes depuis peu administratrice !
Bonjour, et merci ! L’engagement bénévole en parallèle de mon quotidien d’architecte n’est pas une nouveauté pour moi : je suis depuis 10 ans conseillère à l’Ordre régional des Hauts-de-France. Une aventure d’une richesse incroyable au cours de laquelle j’ai pu œuvrer concrètement pour ma profession, mes consœurs et mes confrères.
Les fonctions ordinales nous placent en première ligne de la représentation et de la valorisation de notre métier. Qu’il s’agisse d’accompagner et soutenir des architectes ou de proposer une démarche de conciliation en cas de litige, par exemple.
Avant votre engagement mutualiste…
Lors de ma participation à certains événements de notre région, j’avais plusieurs fois eu l’occasion de discuter avec certains de ses représentants. La MAF est venue vers moi fin de l’année dernière et lorsqu’elle m’a proposé de rejoindre le Conseil d’Administration, j’ai pris le temps de la réflexion : le travail à l’agence ne manquait pas et je suis toujours engagée à l’ordre.
Car on l’a dit, vous êtes fondatrice d’une agence : Brazier & Nervo.
C’est ça ! Après plusieurs expériences, nous avons décidé, mon mari et moi de structurer notre agence dans la Somme, d’où je suis originaire.
Aujourd’hui, notre équipe d’une dizaine de collaborateurs intervient majoritairement sur des chantiers de rénovation, mais apprécions également les constructions neuves. Nos maitres d’ouvrage sont variés : privés, professionnels et publics. Avec une particularité, le nombre de dossiers vivants : près de 120 au moment où nous parlons, ce qui occupe bien les semaines !
Mais quand même, la MAF a attisé votre curiosité ?
Oui, j’ai toujours trouvé la MAF engagée, à l’écoute de ses adhérents, efficace et disponible. Toutefois, ma relation avec elle se limitait aux relations classiques que l’on entretient avec sa Mutuelle.
La curiosité m’a poussé à lever le voile sur l’envers du décor.
Et je me suis dit que mon expérience pouvait être utile au métier et aux confrères
Aujourd’hui, vous y êtes : quelles sont vos premières impressions ?
J’ai commencé par apprendre quelque chose que je n’avais pas vraiment réalisé jusqu’ici : des architectes siègent VRAIMENT, au Conseil d’Administration de la MAF ! C’est ma première découverte.
La seconde c’est la très grande bienveillance qu’y règne. Les premières réunions peuvent être intimidantes entre le nouveau contexte, les nouveaux sujets abordés … il faut se rôder ! Mais on est bien formé et très accompagné. Et très vite des éléments m’ont marqué.
C’est-à-dire ?
La pudeur de la MAF. La commission des contrats, à laquelle je suis rattachée, compte, parmi ses attributions, l’étude de la sinistralité de certains adhérents. C’est notamment le cas lorsque ceux-ci montrent des pratiques que l’on peut qualifier de perfectibles !
Après cette étude faite avec soin, il est souvent décidé de ne pas augmenter leurs cotisations. Sauf que ça s’arrête là, en effet La MAF ne fait pas savoir à l’adhérent qu’elle s’est penchée sur son dossier et qu’elle a décidé de ne pas appliquer de malus.
Or c’est précisément dans ces décisions que la MAF se démarque, et affirme les forces de son modèle mutualiste et indépendant : derrière chacune de ses décisions, il y a le souci d’aider les concepteurs, d’être à son écoute.
Merci Marie de Nervo !