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? La Marseillaise de Jean Nouvel élue deuxième plus beau gratte-ciel du monde
Chaque année, l’entreprise allemande Emporis, spécialiste des immeubles de grande hauteur, publie son classement des plus beaux gratte-ciels du monde. Cette année, une réalisation française monte sur la deuxième marche du podium.
Une tour, forcément à la Défense ? Absolument pas, c’est même à des centaines de kilomètres du quartier d’affaire parisien que trône la réalisation conçue par Jean Nouvel. Le jury a été impressionné par « les spécificités écologiques architecturales, reflétant la diversité de la ville » de la tour marseillaise.
Ses 30 nuances de couleur émaillant la façade ou encore son système de thalassothermie qui réduit de 70% les émissions de gaz à effet de serre en utilisant l’eau de mer pour refroidir la tour, ont permis de faire exister cette réalisation dans un top qui gratte d’habitude les cieux de plus près. Avec ses 135 mètres de haut, la Marseillaise est la plus petite réalisation du top 10, loin derrière les 431 mètres de Vincom Landmark d’Ho Chi Minh City ou les 528 mètres de China Zun à Pékin.
A ceux qui en douteraient encore, ce n’est pas la taille qui compte.
? Aux vœux de l’Ordre, Denis Dessus se demande comment réparer la ville
Passage obligé pour une nouvelle année sous les meilleurs auspices, l’Ordre conviait les protagonistes à l’acte de construire à sa cérémonie des vœux. Au sommet de la tour Montparnasse, s’apprêtant à entamer une transformation radicale, Denis Dessus présentait ses derniers vœux alors que le Conseil National de l’Ordre des Architectes sera renouvelé en fin d’année.
Sur fond d’urgence écologique et d’importance d’agir en faveur des mal-logés, le président de l’Ordre a formulé le vœu d’un « nouveau travail collaboratif ». Ce travail associerait les organisations professionnelles de la maîtrise d’œuvre, les maîtres d’ouvrage, les associations d’usagers, les écoles d’architecture, les Maisons de l’architecture, la Cité de l’architecture et du patrimoine, les ministères, la MIQCP, la MAF, les élus et les collectivités locales «pour remettre en chantier et proposer une vision prospective pour améliorer la vie de nos concitoyens».
Une vision à long terme de l’architecture qu’il faudra cependant réaliser dans un temps court. Mais Denis Dessus est un homme optimiste : « Un an, cela nous laisse du temps ! »
? L’association Bâtiment Bas Carbone récompense plusieurs opérations « remarquables »
Le marché est-il mature pour la démocratisation des constructions bas carbone ? C’est en tout cas ce que pense Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat à la Transition écologique et solidaire, félicitant les lauréats présents à l’occasion de sa prise de parole lors de la cérémonie de remise des trophées de l’association Bâtiment bas carbone (BBCA) organisée au Pavillon de l’Arsenal.
Entre développement de la construction bois et réduction du volume de béton utilisé, ces réalisations plus respectueuses de l’environnement doivent également trouver le moyen de se démocratiser en proposant des coûts de construction moindre, au risque de ne concerner que les ménages les plus aisés.
Mais pour Véronique Bédague, directrice générale déléguée de Nexity, les promoteurs sont en mesure de relever ces objectifs tout en soulignant les réels enjeux de ces constructions : l’exigence qu’imposent les études par rapport aux réalisations « classiques ».
Les lauréats :
- Envol, Vélizy (78), architecte : agence François Leclercq
- Passage Marie, Saint-Ouen (93), architecte : DGM
- Oléa, Pantin (93), architecte : Atelier WOA / Vincent Lavergne Architecture Urbanisme
- Althea, Vélizy (78), architecte : agence Laisné Roussel
- Filao, Clichy (92), architecte : Sylvie Solvet
- Hypérion, Bordeaux (33), architecte : jean-Paul Viguier
- Résidence étudiante Champs-sur-Marne (77), architecte : Villemard Associés
- Saint-Just en Chaussée (60), architecte : Lair et Roynette
- Ancienne Comédie, Paris (75), architecte : Atelier Listowski
? Nice : quand un ancien stade laisse place à un éco-quartier
Les éco-quartiers ont le vent en poupe, et la capitale azuréenne n’est pas en reste : elle s’offre le sien également. Sur un secteur bien connu des niçois pour avoir été, jadis, le cœur vibrant de l’OGC Nice, équipe de football locale, le quartier du Ray est désormais une parenthèse de verdure au nord de la ville.
Là où s’élevaient des tribunes en béton, s’écoule désormais un ruban d’eau glissant parmi 500 arbres d’une centaine d’essences différentes, au sein d’un parc urbain de 3 hectares.
Réalisé par La compagnie du Paysage, ce parc marque la première étape de la requalification de ce quartier qui verra à terme la création de 24 000 m² de surface de plancher supplémentaires, associant logements et équipements sportifs et commerciaux. Ce poumon vert s’étendra également vers l’ouest, avec une végétalisation prévue du boulevard Gorbella.