Énergies renouvelables | Un observatoire national pour mesurer les impacts environnementaux
Un nouvel observatoire national vient de voir le jour. Il aura pour mission d’évaluer les impacts sur la biodiversité des projets d’infrastructures de production d’énergies renouvelables en particulier les parcs d’éoliennes terrestres et de panneaux photovoltaïques.
L’Office français de la biodiversité et l’Agence de la transition écologique seront chargés de synthétiser les connaissances disponibles sur « les incidences des énergies renouvelables terrestres sur la biodiversité, les sols et les paysages ».
L’observatoire sera également chargé d’évaluer « l’efficacité des dispositifs d’évitement, de réduction et de compensation accompagnant le développement des énergies renouvelables ». Il pourra réaliser ou solliciter des études spécifiques sur des sujets d’intérêt en lien avec ses missions.
Secteur du paysage : entre croissance en 2023 et prévisions moroses en 2024
Selon l’Union nationale des entreprises du paysage (Unep) et Valhor, l’activité des entreprises de paysage a connu une croissance inattendue de 4% sur l’année, et même de 5 % au second semestre 2023, dépassant les prévisions. Cette croissance a été soutenue par une forte augmentation de l’entretien des jardins et espaces verts, ainsi que par un marché des professionnels privés en progression de 6 %.
Les prévisions pour 2024 sont moins optimistes, avec une croissance attendue de seulement 2,5 % au premier semestre. Les entreprises pourraient rencontrer des difficultés en raison de plusieurs facteurs : augmentation du prix de l’énergie, complexité des projets et de l’accès aux financements... Les marchés privés pourraient également être affectés par la baisse de l’immobilier, ce qui entraînerait une réduction des commandes et une baisse des prix de vente.
Cela pourrait conduire à une augmentation des défaillances d’entreprises dans le secteur. Malgré des marchés publics toujours dynamiques grâce à la végétalisation des villes, les entreprises de paysage font face à des défis importants en 2024. Leur adaptation à ces nouvelles conditions économiques sera un enjeu fort pour garantir leur stabilité et leur croissance.
Nice se met au vert | Un ambitieux projet de renaturation pour la vallée du Var
La Métropole niçoise s’engage à renaturaliser 67 hectares de friches dans la vallée du Var d’ici 2030, dans le cadre de la stratégie nationale pour la biodiversité 2030 portée par le ministère de la Transition écologique. Cette initiative vise à dépasser l’objectif de Zéro artificialisation nette et à préserver la biodiversité. Etalé sur près de 30 ans, le projet Eco vallée inclut la création de logements, d’équipements et d’espaces verts. Le maire Christian Estrosi souligne que seulement 2 % des surfaces de l’OIN (Opération d’Intérêt National) seront affectés à des programmes d’aménagement.
Les premiers travaux de renaturation débuteront ce printemps, avec la plantation de plus de 140 000 arbres d’ici 2025. Un observatoire sera mis en place pour mesurer l’impact des projets sur la biodiversité, tandis qu’une filiale et un fonds seront créés pour mobiliser des financements et investir dans la restauration des continuités écologiques. Les terrains acquis pourront être gérés par des organismes de protection de la nature. Cette initiative, qui vise à garantir le zéro perte nette de biodiversité, marque un pas important vers la renaturation de l’espace urbain de la métropole niçoise.
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20 décembre 2024