Rooftop Day : Marseille explore sa 5ème façade
A Marseille, l’avenir de la cité s’écrit sur les toits. C’est en tout cas le postulat du collectif « A nous les toits » qui voit dans ces espaces de liberté et de créativité une invitation à renouveler l’image et l’attractivité des villes.
Le 1er juillet dernier, Tarik Ghezali, un des membres fondateurs, organisait la première édition du Rooftop Day. Dans les colonnes du site d’informations en ligne lemoniteur.fr, il dresse ses perspectives pour l’avenir et livre ses motivations.
Il en compte 3 :
- Permettre aux Marseillais de se réapproprier leur ville, autant sur la mer que dans le ciel
- Réinventer la mixité sur la 5ème façade
- Créer le 112ème quartier de la ville, en faisant des toits des lieux multi-usages
Né à Rotterdam en 2014, sous l’influence d’un collectif dont fait partie l’architecte Winy Maas, le Rooftop Day fédère aujourd’hui 70 toits et 200 000 participants. Pour se première édition marseillaise, l’événement proposait 13 toits, fréquentés par environ 2000 personnes, d’une maison particulière à un parking en-silo en construction jusqu’au Mucem sur le toit duquel a été organisé un karaoké géant.
Le reste est à découvrir dans l’article en suivant ce lien.
Le bois, matériau d’avenir mais pas magique
Co-auteur de "Le bois dont on fait les villes" paru aux éditions Park Books, l'architecte Paul Laigle, de l’agence Leclercq Associés, a dressé pour Batiactu un état des lieux de la filière bois tricolore lors des Assises nationales du logement et de la mixité urbaine, le 2 juin dernier à Paris. L'occasion aussi de détailler les atouts et les limites de ce matériau biosourcé, ainsi que les enjeux auxquels il doit faire face pour s'insérer dans l'architecture urbaine de demain.
L’intégralité de l’échange est à découvrir en vidéo en suivant ce lien.
70 ans après, que sont devenus les ouvrages des Jeux Olympiques d’Helsinki ?
C’est la question que se pose la rédaction du site d’informations en ligne lemoniteur.fr alors que l’édition finlandaise se tenait il y a 70 ans et que 2 ans nous séparent la parisienne.
Le premier enseignement réside dans la durée de vie des infrastructures qui connaissent, pour la plupart, des rénovations d’ampleur afin de les maintenir en activité. C’est le cas notamment de l’aéroport qui avait été construit pour l’occasion et qui a récemment été agrandi. Idem pour le stade olympique dont le programme prévoyait dès l’origine un avenir post JO avec la possibilité d’accueillir des événements sportifs et culturels. Rénové en 2020 par K2S Architects + Architects NRT, l’ensemble reste fidèle à sa conception d’origine tout en s’adaptant aux nouveaux usages.
Un exemple à suivre et à découvrir en suivant ce lien.
Né le 13 mars 1927 à Bruxelles, Lucien Kroll a été formé à l’Ecole nationale supérieure de La Cambre (Belgique). Il a vécu et travaillé à Bruxelles, au sein de l’atelier d’urbanisme, d’architecture et d’informatique Lucien Kroll, avec sa femme Simone (née en 1928), jardinière, coloriste, potière.
Architecte, urbaniste autant que simple citoyen, l’architecture était pour lui affaire de relations, liant les individus entre eux et à leur environnement. L’atelier Lucien Kroll a travaillé depuis les années 1960 avec la participation des habitants, et dans le plus grand respect du contexte : la recherche du « sentiment d’habiter » étant tout simplement impossible sans la contribution de coopératives d’habitants. Le couple a ainsi construit non pas tant « pour » qu’« avec » les gens.