Le groupe Mulliez fait le pari de la régénération urbaine
Decathlon, Auchan, Leroy Merlin, Kiabi, Kiloutou… la famille Mulliez est à la tête d’une armée de marques comptant parmi les plus populaires dans l’hexagone et d’un tout aussi imposant capital foncier. A l’heure où les modèles de consommation évoluent et les plans d’urbanisme se réinventent, le Groupe crée un nouvel opérateur immobilier : Nhood, contraction du mot anglais neighborhood (voisinage). Aux côtés des deux autres organes en charge de la valorisation du foncier du groupe familiale, Linkcity et Ceetrus, la nouvelle entité a pour mission de « refaire la ville sur la ville ».
Au programme, la création de quartiers mixtes et verts, regroupant logements, bureaux, hôtellerie, crèches, fermes urbaines … le tout alimenté par des énergies renouvelables. Si environ quarante projets ont été identifiés, une vingtaine sont déjà engagés parmi lesquels le site de la Maillerie à Villeneuve d’Ascq, un Alinéa à Mérignac ou encore un Auchan à Bordeaux.
Ballade en haute altitude, entre sapins et architecture
A défaut de pouvoir profiter des remontées mécaniques, AD Magazine propose une escapade parmi les plus belles réalisations architecturales sur les cimes enneigées.
La ballade commence par la Haute-Savoie, dans la station de Flaine où Marcel Breuer, figure emblématique du mouvement Bauhaus conçoit l’ensemble du village à grand renfort de structures en béton aux formes géométriques, typiques des années 60. Dans le même département, l’article propose une halte dans la chic Megève, où l’architecte Henry Jacques Le Même signe de nombreuses réalisations à mi-chemin entre le chalet traditionnel et le logement urbain. Plus au sud, arrêt obligatoire par Les Arcs, station née du génie de Charlotte Perriand dans les années 1970.
Les Menuires et la fameuse résidence Brelin réalisée dans les années 70 en plein « Plan Blanc », la station d’Avoriaz, conçue de toutes pièces dans les années 60 par plusieurs architectes dont Jacques Labro, La Plagne et son « Paquebot » de Michel Bezançon constituent d’autres détours obligatoires pour tous les amoureux d’architecture et de montagne.
La Suisse et l’Autriche ne sont pas oubliées dans cet article à découvrir sur le site AD.
Sur fond de Brexit, Rogers Stirck Harbour + Partners s’installe à Paris
C’est un des corollaires de la prise de distance entre le Royaume-Uni et l’Union européenne : si à l’heure du marché unique, une simple antenne parisienne suffisait au suivi des chantiers, ce n’est désormais plus possible. L’agence Rogers Stirk Harbour + Partners (RSHP) en fait les frais.
A l’occasion d’une interview de Stephen Barret, membre de l’agence britannique, le site d’information en ligne www.lemoniteur.fr revient sur les implications du Brexit et cet impératif d’implantation, contrainte que le britannique préfère voir comme une opportunité.
Ce retour remarqué sur la scène hexagonale, après la livraison du centre Pompidou en 1977, aux côtés de Renzo Piano, et la Cour européenne des droits de l’hommes à Strasbourg, le tribunal de Bordeaux, ou la consultation sur le Grand Paris en 2008. Et l’architecte de saluer « un pays qui porte des valeurs exemplaires en matière d’architecture et d’urbanisme ». « Certes, Londres est un gigantesque chantier depuis des années, mais on a souvent reproché le laisser-faire britannique. La France à l’inverse fait montre d’une politique urbaine et d’une vision stratégique ».
Pour l’heure, alors que l’agence parisienne est en cours d’installation, elle est déjà lauréate de projets tels que Bercy-Charenton dans le XIIème arrondissement parisien ou encore la réhabilitation du centre Maine-Montparnasse.
Rudy Ricciotti drape d’un voile de béton le Musée des Tissus de Lyon
Le verdict est tombé le 13 janvier dernier : Rudy Ricciotti est sélectionné pour donner un nouveau souffle au musée des tissus de Lyon. L’établissement, dont l’avenir avait été un temps incertain, va finalement jouir d’une profonde rénovation.
L’ensemble, constitué de deux bâtiments historiques datant du XVIIIème siècle, verra bientôt l’édification d’une nouvelle structure, signal architectural du projet : la tour des tissus. Habillée d’une façade drapée en Béton de Fibres devenu signature de l’architecte provençal, elle aura pour objectif de donner vie à la façade : « chaque heure de la journée, de la saison, fait varier la perception du mouvement et des ondulations de la Tour des Tissus » selon l’agence.
L’addition du projet devrait avoisiner les 60 millions d’euros réglée en grande partie par l’exécutif régional, maître d’ouvrage de l’opération, qui compte solliciter des aides de l’Europe, de la ville et de la métropole de Lyon.