Chantier de Charenton-Bercy, Loi ELAN, concours Duo@Work, LPS et Li-Pi. C’est le cocktail frais et sucré que nous vous proposons pour la première semaine du mois de juillet.
Il fait trop chaud pour travailler ? Tant mieux. Installez-vous confortablement, l’hebdo MAF n°26 vous invite à la découverte des thématiques qui font l’actualité de la semaine !
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Les titres de chaque paragraphe sont cliquables pour vous proposer l’article original.

 

Le chantier « de la décennie » sème la zizanie

600 000m², six buildings, 280 00m² de logements, 9 000 habitants. La capitale  s’apprête à accueillir un chantier XXL. Avec ses 80 hectares, la friche du quartier Bercy-Charenton, à la croisée du périphérique, du train et du bois de Vincennes, est la dernière étendue de cette superficie à Paris.

Mais pour donner le top départ à l’agence Rogers Stirk Harbour & Partners, les élus ont dû batailler. Longuement. Aussi déchiré que lors des délibérations pour la tour Triangle de 2015, de l’agence Herzog & De Meuron, le conseil municipal était partagé : certains y voient un projet qui va saturer une zone déjà aux limites de sa capacité en termes de transport, d’autres y trouvent l’occasion de reconnecter Paris à la ville de Charenton en proposant une alternative à une friche industrielle qui ne satisfait finalement plus personne.

Le projet, porté par la maire PS Anne Hidalgo a été approuvé lors du vote. Livraison prévue à l’horizon 2030.

 

La présidente de l’Ordre IDF interpelle les sénateurs contre la loi ELAN

Pour Christine Leconte, présidente du conseil régional de l’ordre des architectes d’Île-de-France, le combat n’est pas fini.  Le texte de loi ELAN, en pleine navette parlementaire, marque en ce moment un arrêt au Sénat, après un passage à l’Assemblée Nationale qui n’a pas ravi les architectes.

Le but est avoué : faire appel à l’expérience du terrain qu’ont les sénateurs pour aller dans le sens de la préservation de la qualité du cadre bâti, condition fondamentale de la vie en société.

Plus largement, c’est un appel à saisir la balle au bond qui est proposé : capitaliser sur l’héritage des expériences passées, droit à la ville et opportunités offertes par les jeux olympiques.

 

Les LPS laissent perplexe …

Réunis en colloque le 25 juin dernier à la maison du barreau à Paris, les professionnels de l’assurance ne dissimulent plus le temps long qui sera nécessaire à la résolution des problèmes laissés par les assureurs low cost. Dans le marché de la construction, c’est presque 10% du marché qui serait concerné, et les scénarii de sortie de crise envisagés nécessitent une coordination européenne.

Michel Klein, Directeur des Sinistres à la MAF, interrogé par Batiactu prévient sur les risques encourus par les concepteurs qui se laisseraient séduire par les sirènes des LPS : "En cas de sinistre, l'assuré qui a conclu un contrat avec un assureur LPS défaillant n'aura plus de garantie tant en garantie RC générale pour le passé connu (sinistres déjà déclarés) qu'en décennale pour les chantiers ouverts pendant la période de validité du contrat d'assurance. »

 

Prix Duo@Work : un pas de deux entre architectes et industriels, en faveur de la qualité de la construction

Pour sa 5ème édition, le concours Duo@Work reste fidèle à ce qui a mené à sa création en 2004 : récompenser la collaboration entre un architecte et un industriel. Pour l’architecte Alain Moatti, président du jury, capitaliser sur cette synergie c’est offrir à la conception la chance de s’ouvrir de nouveaux horizons dans le passage de l’imaginaire du projet au concret de la matière.

Ce concours vise ainsi à permettre une collaboration étroite afin de désuniformiser les pratiques et les matériaux utilisés, au profit de la qualité des projets. Pour avoir une chance d’être lauréat du 5ème Prix Duo@Work le 27 septembre lors du salon Architect@work et peut-être succéder au projet Terreal de la résidence sociale Coallia Lorraine, à Paris, lauréat 2017, il vous faudra déposer un dossier de candidature avant le 31 juillet.

Infos et candidature sur le site www.duoatwork.com !

 

Rallume la lumière j’ai besoin de me connecter

Et si la lumière devenait également notre pourvoyeur numéro 1 de connection internet ? C’est en tout cas ce qui se passe dans un café de la ville de Rueil-Malmaison (92). Le Li-Fi (pour Light Fidelity, internet par la lumière en somme) se base sur le scintillement de la lumière Led qui permet de véhiculer de la data jusqu’à mille fois plus vite qu’en utilisant une connection wifi classique.

Si pour l’instant, il faut accepter les petits inconvénients qui accompagnent toujours les premiers pas d’une avancée technologique (lumières allumées en permanence, 4,5 mètres de portée maximum), les perspectives sont nombreuses et les intérêts multiples à bien des égards pour des usages spécifiques : écoles, hôpitaux, bureaux...

Exit les ondes électromagnétiques !