Le coût global, entendu comme dépassant les simples coûts de construction, représente un critère déterminant dans la prise de décision des maîtres d’ouvrage. Que couvre-t-il et comment le calculer avec fiabilité ? L’AQC propose une méthodologie complète à destination des maîtres d’œuvre.
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Les constructeurs (concepteurs, entreprises…) le savent depuis longtemps : raisonner en coût global ne se résume pas à considérer le montant de l’investissement de départ (études, conception, travaux, matériaux …) mais à anticiper également les coûts d’usage et d’exploitation tout au long du cycle de vie du bâtiment.

Aujourd’hui, les maîtres d’œuvre le découvrent et font de ce coût global un indicateur fort de leurs prises de décision. Au regard des chiffres, il ne peut en être autrement : sur un cycle de vie de 30 ans, 75 à 80% des dépenses liées à un bâtiment le sont dans le cadre de son entretien-maintenance. L’investissement de départ, parfois jugé décisif, étalé dans le temps ne représente plus que 20 à 25%. Une analyse qui se prolonge à la charge environnementale, finalement moins importante lors de l’édification que durant la période d’exploitation.

Cette démarche d’anticipation et de considérations à long terme, qui s’impose petit à petit dans le monde de la construction, entraine dans son sillage une myriade d’effets positifs pour tous les acteurs impliqués :

  •        Prise des meilleures décisions dès la phase de conception 
  •        Anticipation de la vie future du bâtiment en maîtrisant les dépenses et en garantissant les usages dans le temps
  •        Comparaison entre les projets et les solutions techniques selon une approche qualitative
  •        Justification de choix prescriptifs dans une perspective économique

Une démarche qui permet également la valorisation des choix en faveur de l’environnement ou des économies d’énergie, grâce à une vision long-termiste qui met en avant les économies réalisées.

Bref, les avantages sont nombreux, mais la méthodologie peut parfois s’avérer complexe dans la pratique tant la somme de données à considérer et la multiplicité des scénarios possibles sont importantes. Et cela, sans compter sur l’équation mathématique à utiliser pour son calcul :

Coût chantier

C’est pour faciliter l’usage de cette pratique vertueuse que la matrice proposée par AQC décortique les différentes étapes et les grands chapitres à passer en revue pour proposer le scénario le plus crédible :

  •        Les durées de vie des différentes composantes : bâtiment, fonctions d’utilisations, utilisateurs, matériaux …
  •        Les coûts d’investissement : la liste des postes, moyens humains et quantification de leur coût, qualité des matériaux, installation à énergie renouvelable …
  •        Les coûts de fonctionnement : chauffage, ventilation, éclairages, eaux froides et chaudes, ascenseurs …
  •        Les coûts de fin de vie : déconstruction, revalorisation et diagnostic
  •        Les coûts de maintenance : entretien préventif ou courant, grosses réparations …

Au fil des 8 pages du document, les indispensables, les points à anticiper, les textes de référence et les points sur lesquels apporter une attention particulière sont abordés.


Marché privé ou public, construction ou rénovation, toutes les occasions d’adopter cette démarche vertueuse sont bonnes, alors retrouvez le document « La démarche coût global, une approche responsable » édité par l’AQC juste ici.