Trop chaud pour travailler ? Alors mettez-vous à l’ombre et profitez de l’HebdoMAF qui vous apporte une brise légère venue des dernières actualités du secteur : Journées nationales de l’architecture, augmentation des sinistres en décennale, biodiversité, Prix AMO et canicule.
C’est le programme du 70ème numéro !
MAF Assurances

Les titres de chaque paragraphe sont cliquables pour vous proposer l’article original.

 

Crise de 2008 : des conséquences visibles encore aujourd’hui

En 2018, le volume de déclaration de sinistres aurait augmenté de 10 à 20% selon Les Echos, interrogeant certains assureurs du marché. Une inflation qui ne facilite pas le secteur, déjà soumis à l’accélération des règlements des sinistres au titre de la garantie décennale.

Une recrudescence d’indemnisation du risque long sortie de nulle part ? Pas vraiment. C’est même une des conséquences des bâtiments qui ont été réalisés à une période où les entreprises étaient exhortées à faire vite et moins cher : la crise économique de 2008. Une combinaison peut être intéressante à court terme mais qui ne l’est jamais sur la durée.

Ajouter à cela la mauvaise maîtrise de nouvelles techniques et les ingrédients sont réunis pour que les sinistres se multiplient, induisant une chute des rendements des provisions réglementaires. Des facteurs orientant les prix du marché à la hausse, contrebalancés par la grande compétitivité du secteur et l’apparition d’assureurs exotiques exerçant en Libre Prestation de Services, aujourd’hui en liquidation pour la plupart.

 

Inscrivez-vous à la prochaine édition des Journées Nationales de l’Architecture

L’architecture est partout et au contact de chacun au quotidien. Acteurs des grands enjeux de société d’hier, d’aujourd’hui et de demain, les architectes nourrissent une réflexion écologique, climatique, économique, sociale et scientifique. C’est pour cela que, fidèle à ses habitudes de soutien majeur de la profession, la MAF est partenaire de la 4ème édition des Journées Nationales de l’Architecture, du 18 au 20 octobre prochain.

Au programme, les enjeux seront de :

  • Renforcer la visibilité de la profession d’architecte
  • Mettre en avant ses spécificités auprès des habitants de sa ville
  • Développer et faire vivre son réseau
  • Tisser du lien avec ses confrères en organisant un événement avec eux
  • Bénéficier de l’important dispositif de communication national et régional déployé par le ministère de la Culture

Si les événements qui ont fait le succès des précédentes éditions peuvent être reconduits, les nouveautés seront bienvenues, portées par des architectes seuls ou au sein d’un collectif …

Bref, que de bonnes raisons de s’inscrire sur le portail dédié mis en place par le ministère de la Culture.

 

Préserver la biodiversité : suivez le guide !

Alors que la préservation de la biodiversité est un impératif législatif du Code de l’urbanisme, comment apporter des solutions concrètes pour la prendre en compte à l’occasion de la planification du territoire ? Il faut commencer par en démontrer les apports sur la vie des usagers. C’est ce que pense Agnès Hennequin, chargée de mission « aménagement et biodiversité » à l’Agence Régionale pour l’Environnement – Agence Régionale de la Biodiversité.

Derrière cette contrainte, des réponses à des problématiques de plus en plus courantes, au premier rang desquelles, la chaleur : favoriser la biodiversité c’est diminuer la température des centres villes, réduire l’impact des  inondations, faciliter l’agriculture via la pollinisation et ouvrir une parenthèse sociale rendue possible par des jardins partagés où les enfants découvrent le contact de la terre et où les plus grands retrouvent le contact entre eux.

En mettant à disposition un guide pratique, s’appuyant sur des exemples concrets, des méthodes d’élaboration de projet d’aménagement et de bonnes idées, l’agence vise à améliorer la qualité de la commande en facilitant la prise en main du cahier des charges pour que la suite s’orchestre plus naturellement.

Le guide est à retrouver dans le lien de l’article du moniteur.fr, en cliquant sur le titre de cet article.

 

Le Prix AMO s’ouvre aux collaborations franco-belges

En 2019, le Prix AMO conserve sa vocation première : faciliter le dialogue entre celui qui commande et celui qui conçoit pour émerger des projets immobiliers de qualité. Au travers de ses 5 catégories, l’association Architecture et Maîtres d’Ouvrage promeut l’évolution de l’existant, la réinvention des usages et la capacité à faire la ville.

Toujours soutenu par la MAF, partenaire de l’événement, le Prix évolue pour valoriser de nouvelles façons de construire l’Europe et redonner de la perspective à la scène architecturale européenne, grâce au Prix TransEuropArchi France-Belgique. Il s’agira alors de récompenser la meilleure collaboration transfrontalière ayant donné naissance à un ambitieux projet et affirmant une éthique architecturale commune aux maîtres d’œuvre et maîtres d’ouvrage.

Pour vous inscrire dans une des catégories et tenter de décrocher une distinction, vous avez jusqu’au 26 juillet 2019. Mi-septembre, les finalistes seront dévoilés avant que le jury délibère et décerne ses prix à l’occasion de la cérémonie qui aura lieu le 6 Novembre prochain à Paris.

 

La canicule, cet événement climatique de moins en moins exceptionnel

Alors que l’été vient de faire son entrée en fanfare dans une année 2019 déjà largement marquée par une situation de stress hydrique impactant dans plusieurs régions, il y a fort à parier que ce millésime se positionne sur le podium des étés les plus chauds. Ce qui confirmerait une triste tendance : selon Raphaëlle Konkou-Arnaud, climatologue chez Météo France, l’été le plus chaud depuis 1872 est celui de 2003, suivi de près par celui de … 2018.

Ce phénomène, particulièrement marqué dans les îlots de chaleur que sont les villes, voit son ampleur accélérer à mesure que la bétonisation avance, aggravant le différentiel avec les zones rurales, de l’ordre de 8°C en période caniculaire.

Des conditions dont souffrent particulièrement les ouvriers de la construction qui doivent s’hydrater à la hauteur de la déshydratation subie : entre 3 et 4 litres par jour.

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