Baromètre OMPL 2022 | L’architecture en chiffres
Le baromètre 2022 de l’OMPL (Observatoire des Métiers dans les Professionels Libérales) propose une analyse détaillée des entreprises d’architecture françaises et de leurs salariés. Qu’y apprend-on ? Qu’en la matière, le secteur était en croissance jusqu’en 2019, avec 9 083 entreprises et 41 616 employés, mais prévoit un léger fléchissement en 2022. Les entreprises sont majoritairement de petite taille, avec 64,8 % d’entre elles qui ont entre 1 et 2 salariés. A noter également : l’augmentation des effectifs au sein des plus grandes structures.
Niveau composition des effectifs, les femmes sont plus représentées que les hommes (56%) et la plupart ont un CDI (78,2 %) à temps plein (86,4 %). Le taux de turnover est assez élevé (23 %), comparé à la moyenne pour l’ensemble des professions libérales (20 %). Le salaire médian net annuel varie de 24 940 euros pour les employés à 35 420 euros pour les cadres.
Enfin, le taux de chômage dans le secteur (12,4 %) est plus élevé que la moyenne des professions, bien qu’il soit en baisse constante depuis 2013.
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Le Stream Building | Une innovation urbaine multifonctionnelle
Le Stream Building, situé Porte de Clichy à Paris, représente un emblème de la mixité fonctionnelle et de l’innovation en matière de design urbain. Lauréat de l’appel à projets « Réinventer Paris 1 » en 2016, il a été conçu par le groupement Covivio, Hines France et l’agence d’architecture PCA-Stream.
Alliant bureaux, hôtel, brasserie et espace de coworking, il incarne une flexibilité remarquable. Le bâtiment inclut une microbrasserie produisant la « Stream Beer », et un toit-terrasse où des plantes sont cultivées pour alimenter les restaurants, incarnant l’engagement envers une agriculture urbaine et durable.
La construction, posée de part et d’autre des voies de la ligne 14 du métro, associe béton et bois et développe une façade dont l’aspect change selon l’orientation. L’inauguration a eu lieu en mai 2023 après des retards liés à la pandémie.
L’architecture inspirée et le concept innovant de l’immeuble visent à créer de nouveaux imaginaires, faisant du Stream Building un élément phare de l’urbanisme parisien contemporain.
Piscine éphémère à Poitiers | Un modèle de conception écologique et modulaire
Dans le parc de l’îlot Tison à Poitiers, deux sociétés locales ont installé une piscine éphémère au cœur d’une rivière. Ce bassin préfabriqué, conçu par l’atelier Pereira, est respectueux de l’environnement et n’entrave pas le cours de la rivière. La structure modulaire mesure 15 m de long, 5 m de large et 1,20 m de hauteur. Fabriquée en acier inoxydable, elle résiste à la corrosion et se maintient à flot grâce à 16 flotteurs. Les plaques latérales sont perforées pour laisser l’eau s’écouler.
L’entreprise Chognot a préparé le système de fixation à la rive, utilisant un principe de ponton. Le bassin a été assemblé sur site et déposé dans l’eau en 20 minutes avec une grue. Des accessoires supplémentaires (pontons, douches, filets) ont été ajoutés pour éviter que les évacuations s’obstruent.
En septembre, la piscine sera vidangée, démontée, nettoyée et stockée jusqu’à l’été prochain, ouvrant une voie nouvelle, innovante et durable pour les équipements de loisirs en milieu aquatique.
Muséum d’Histoire Naturelle de Nantes | Une transformation à 46 millions d’euros
Nantes Métropole a dévoilé un ambitieux projet de restructuration et d’expansion du Muséum d’histoire naturelle, visant à transformer l’édifice historique en un « Muséum d’histoire naturelle du 21e siècle ». Dotés d’un budget de 46 millions d’euros, les travaux commenceront en 2025 pour une réouverture prévue en 2028.
La surface accessible au public sera presque doublée, passant de 2200 m² à 3900 m², sans empiéter sur l’espace extérieur, mais en optimisant les locaux vacants et mal configurés. L’objectif est de faire du Muséum de Nantes le deuxième plus grand de France et de tripler la fréquentation, pour atteindre 300 000 visiteurs par an.
L’agrandissement du bâtiment s’accompagnera d’une restructuration complète, mettant l’accent sur l’accessibilité et l’engagement écologique. Le dôme sera transformé en lieu central et une « Agora des sciences » sera créée pour renforcer l’interaction entre le public et les sciences.
