Téléphérique lyonnais : consultations et discussions dans l’air
Un téléphérique aérien va-t-il relier Francheville à Lyon ? Une concertation, actuellement lancée dans la métropole, doit trancher. Dans un contexte houleux, où les opposants au projet sont nombreux, elle doit permettre à Sytral, l’opérateur de transport de la région, de partager ses arguments et de récolter les avis des citoyens.
Chez les défenseurs du projet, on avance l’argument d’un mode de transport qui faciliterait 59 000 déplacements quotidiens.
Une réalisation qui permettrait d’enjamber le Rhône, la Saône et le relief « contrasté » de l’ouest lyonnais pour 150 millions d’euros.
Le verdict devrait être connu au printemps 2022.
Nantes à la recherche d’un nouvel esprit faubourien
A Nantes, la création d’un nouveau morceau de ville est sur les rails. Découpé en plusieurs blocs, le nouveau quartier République situé sur l’île de Nantes comprend la création de 30 000 m2 en plusieurs étapes.
Sur une zone laissée libre par le départ du marché international à Rezé, le secteur se présente comme une nouvelle génération de quartiers. Ici, exit les macro-lots : l’ensemble est découpé en blocs de 120 x 120 m dans lesquels différents programmes sont portés, dans une logique de mixité habitat/travail.
A chaque fois, les urbanistes proposent au moins 3 façons d’habiter et 2 façons de travailler, afin de respecter la variété des typologies d’usages.
Ce souci d’intégration et de prise en main par les usagers se traduit aussi dans le choix de conserver des dents creuses : « ce qui me plaît dans la notion de faubourg, c’est la surprise » explique Claire Schorter, urbaniste chez LAQ. Pour cela, des terrains de 150 à 500 m2 seront laissés vacants pour accueillir des opérations conçues et portées par leurs futurs occupants.
Herzog & de Meuron s’envoient en l’air dans le ciel parisien
Elle est pointue, haute et l’objet de nombreuses oppositions : bien que décriée, la tour Triangle va devenir nouvel élément constitutif de la skyline parisienne.
Unibail Rodamco Westfield, promoteur de l’édifice a toutefois revu sa copie pour arrondir les angles auprès des riverains et politiques réticents. Ainsi, 10 000 m2 de bureaux ont été supprimés pour une surface totale de 70 000 m2.
Les espaces de coworking sont eux aussi réduits au profit de l’espace culturel et de l’hôtel de 130 chambres (et non 120 comme c’était initialement le cas).
Soucieux de l’impact environnemental de sa réalisation, le promoteur a insisté sur l’efficacité énergétique que lui confèreront les 1000 m2 de panneaux photovoltaïques installés sur les toitures, afin d’alimenter 25 000 m2 d’espaces de travail.
La livraison de ce projet chiffré à 700 millions d’euros est prévue pour 2026.
