Lorsqu’est évoqué le sujet écologique en entreprise, placer le curseur au bon endroit n’est pas toujours chose aisée : supprimer les touillettes à café en plastique contre des touillettes en bois, est-ce un acte vert ? Les orientations économiques de l’entreprise ont-elles un impact sur le bilan carbone ? Comme souvent, le plus important est d’agir.
Mais agir ne peut se résumer à quelques mesurettes de façade. L’écologie ne fait pas la distinction entre l’inaction et le greenwashing. Alors se contenter d’une politique environnementale audacieuse autour des touillettes a café, très peu pour nous. Enfin surtout, très peu pour Peggy Chassier. L’engagement écologique quotidien de la MAF, c’est elle. Tous les salariés aussi, bien évidemment, mais celle qui est à l’origine de toutes les avancées internes significatives, c’est Peggy.
Responsable des Services Généraux, elle le dit elle-même « faire en sorte d’intégrer un peu d’écologie à chacune de mes expériences professionnelles, c’est le fil conducteur de ma carrière ».
Son passage à la MAF est, espérons-le, loin d’être terminé, mais déjà l’objectif semble rempli : depuis plusieurs années, les actions se multiplient.
Il y a eu d’abord, l’an passé, l’installation de nichoirs à oiseaux et d’hôtels à insectes dans les espaces verts. L’objectif : créer des refuges pour que se développent des espèces indispensables à la recréation d’un écosystème sain, bénéfique à tous, et aux occupants de l’immeuble en premier lieu. Les collaborateurs MAF donc.
Ensuite, un parking vélo et des places dédiées aux véhicules électriques ont été déployés pour développer l’usage de mobilités plus respectueuses de l’environnement.
Parallèlement à cela, les open-spaces ce sont mis au diapason. Vert le diapason, forcément. Un des enjeux ordinaux de la réduction de l’empreinte écologique est la gestion des déchets. Alors afin d’accompagner les équipes, Peggy choisi un angle fort : la valorisation.
Pour cela, un seul levier : trier ! Le papier avec le papier, le plastique avec le plastique, les canettes avec les canettes. Vous connaissez la chanson.
Ainsi en 2019, les poubelles individuelles ont été supprimées. Résultat, l’an passé 12 677 kg de papier ont été collectés et valorisés en 4 056 nouvelles ramettes de papier.
Mais ce n’est pas tout, grâce à la mise en place d’une signalétique claire dans les cafétérias et à une approche pédagogique du tri, l’année 2019 aura également permis de collecter et valoriser 578 kg de verre (soit 1 235 bouteilles de 75 cl), 165 kg de plastiques (équivalent de 4 214 bouteilles de 150 cl) et 110 kg de canettes, représentant l’équivalent de deux vélos*.
Si trier est une excellente habitude, il est une solution diablement efficace, en amont, avant même qu’il n’y ait besoin de trier : limiter la production de déchet. Etre écologique c’est finalement être assez logique.
Pour marquer cette ambition, le passage à 2020 fut l’occasion de dire adieu à tous les produits jetables en plastique. Exit gobelets en plastique et bonjour mugs et gourdes réutilisables, distribuées gratuitement aux collaborateurs.
Déjà, avec le déploiement de tous ces dispositifs simples, nous obtenions de magnifiques résultats. Selon notre prestataire, Cèdre, œuvrant à la fois pour la planète et pour l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap, le tri et la suppression des plastiques jetables ont permis de :
- Sauver 270 arbres
- Economiser 476 460 litres d’eau
- Préserver 8 735 kg de CO2
- Ne pas produire 63 528 kwh d’électricité
Nous ne sommes pas peu fiers.
Mais Peggy Chassier, n’est pas du genre à s’arrêter en si bon chemin. A quel autre poids lourd de la production de déchets était-il encore possible de s’attaquer ? Les déchets alimentaires bien sûr. A nouveau, la Responsable des Services Généraux fait appel à des spécialistes : Eco Clean Organic. Leur business ? Les déshydrateurs. Vous n’en avez pas chez vous ?
L’objectif est, une fois encore, simplissime : valoriser les déchets alimentaires collectés, en misant sur les caractéristiques énergiques du substrat réalisé. Une fois obtenu, il est ensuite acheminé à des agriculteurs partenaires basés en Seine-et-Marne (77). Particulièrement riche, le résidu sec obtenu est apprécié pour ses vertus fertilisantes supérieures à celles de l’engrais. Gagnant-gagnant-gagnant.
Dans le sens d’une MAF toujours plus écologique, d’autres services rejoignent le combat, comme par exemple le service financier qui pilote la politique d’investissement de l’entreprise. Depuis quelques années, une vision Carbone compte parmi les indicateurs clés à suivre. Résultat : plusieurs travaux de rénovation ont déjà été réalisés sur des immeubles détenus par la mutuelle, dans le respect des normes environnementales les plus strictes.
Vous aussi vous êtes animé par le souci que développement professionnel et respect de l’environnement œuvrent conjointement ? Nous avons plein de choses à nous dire alors …
*Source prestataire MAF
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22 novembre 2024